Clemenceau, anticlérical et pourtant bouddhiste
tel est le paradoxe insoupçonné de l’homme politique, dévoilé par le musée Guimet qui consacre en ce moment une exposition sur l’influence de la culture asiatique sur le « Tigre«
Collectionneur d’objets d’art d’Asie, il est avant tout imprégné par la « civilisation des Chinois plus ancienne que la nôtre » selon son expression et par la « religion athée » en parlant du bouddhisme.
C’est à lui que l’on doit l’ouverture du département asiatique au Louvre
L’homme de tous les combats, il pourfend ainsi les préjugés colonialistes de l’époque
David FREROT