Hugo, Gide et Hélène, le trio gagnant pour apprendre et apprécier le français
Une coréenne, ancienne prof de français de ma femme vient de passer son séjour en France. Elle est ravie de pratiquer le français. Je constate que son niveau a chuté depuis 6 ans. Car elle n’a plus l’occasion de le parler depuis que sa classe a fermé. Les lycéens préfèrent apprendre l’anglais, le chinois ou le japonais. De même, le département littérature française s’est marginalisé dans l’une des universités de sa ville.
Elle me cite volontiers Hugo ou Gide mais oublie Hélène et les Garçons dont l’œuvre a été utilisée à l’époque de ma femme (qui a toujours l’album). Il est vrai que les paroles sont faciles à retenir et à la portée des débutants.
« Hélène
Je m’appelle Hélène
Je suis une fille
Comme les autres … »
Ceci explique peut-être le déclin du français.
David FREROT